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Projet #FEST : musique de jeunes
2017. Au moment où triomphent Snapchat, Twitter, les soirées électro et leurs dj’s à peine sortis du berceau, l’association Tamm-Kreiz interroge le public des fest-noz et constate une désaffection des moins de 25 ans constante depuis plus de 10 ans. Alors quoi, le biniou serait-il devenu un vrai truc de vieux ?
En 2003, l’association Tamm-Kreiz, référence dans le milieu fest-noz, lance une première étude des publics et récolte plus de 1000 formulaires détaillant, âges, catégories socio-professionnelles et modes de pratique de la teuf made in brezhoneg. Dix ans plus tard, le fest-noz entre au sacro-saint Patrimoine mondial de l’Unesco et les choses s’accélèrent : Tamm-Kreiz est missionnée pour réaliser une étude des publics par la région Bretagne. Avec l’aide du CNRS de Rennes, elle peaufine sa méthodologie d’enquête et récolte cette fois plus de 1300 réponses. Le constat ? Plus de 10 ans après la première étude, un seul paramètre a changé : la moyenne d’âge du public en augmentation significative. Si en 2003 la part des moins de 25 ans représentait 37% des foufous de la gavotte, ces derniers n’étaient plus que 16% en 2013. Selon Tamm Kreiz, cette désaffection des plus jeunes serait avant tout due à un déficit de communication vers ce public, une méconnaissance du monde des fest-noz et non un problème d’attractivité du genre musical. Cette année elle lance alors le projet #FEST avec pour ambition de reconquérir les djeun’s via une campagne de communication ciblée (réseaux sociaux, appli smartphone…) portée par une tournée de six dates en Bretagne (en mars et avril) regroupant des artistes sélectionnés par un jury composé de moins de 25 ans.
Au programme ? Du trad’ oui, mais 2.0.
Dates de la tournée #FEST et playlist sur www.fest.bzh
BBT © Maarten Marchau
